Mariage

À quoi peut ressembler un mariage juif traditionnel ?

Dans le judaïsme, le mariage est l’union sacrée de deux êtres profondément amoureux dans le but de former une famille. Cet événement rempli de joie et de fierté est également un acte religieux de sanctification et d’élévation. Devant l’Éternel et la communauté d’Israël, le fiancé, Hatan et la promise, Kala acceptent de vivre ensemble dans l’amour et le respect mutuel.

À l’image d’un autel de sainteté, le couple représente à cette occasion les valeurs traditionnelles à transmettre à sa descendance. Le dais nuptial, ou la houppa, symbolise le cadre rassurant de son futur foyer. Chez les juifs orthodoxes, le mariage est célébré selon de nombreuses coutumes et lois qui ont pour but de faire transparaître toute sa signification tant spirituelle que matérielle.

Les préparatifs du mariage juif cacher

Le mariage juif cacher est précisément codifié et doit répondre à un rituel bien défini qui commence bien avant le jour de la cérémonie. Afin de répondre aux préceptes de la confession juive et à ceux du consistoire, une préparation spécifique doit être soigneusement respectée.

Ces formalités sont notamment destinées à définir si les futurs époux sont aptes à se marier selon les préceptes de la Loi de Moïse. Une fois la date du mariage fixée en dehors des périodes interdites, le rabbin doit être contacté trois mois avant la cérémonie pour établir un dossier. Ensuite, les futurs mariés doivent suivre plusieurs cours qui ont pour but de leur transmettre de précieux conseils pour leur nouvelle vie à deux. Après avoir achevé le cycle de ces cours, la femme sera autorisée à se rendre la veille du mariage au Mikvé : un bain rituel symbole de purification dans le judaïsme.

Environ deux mois avant la cérémonie, les futurs époux doivent étudier dans le détail auprès d’un rabbin (pour le fiancé) ou de sa femme (pour la fiancée) les lois dites de « pureté familiale », Niddah. Il s’agit des lois régissant les rapports entre époux.

Pour la plupart des juifs sépharades, la cérémonie du mariage est précédée par la soirée du henné : les invités se réunissent dans la maison de la future épouse ou dans un endroit spécial pour chanter et danser 2 à 3 heures durant.

Connaître ces préparatifs et en comprendre la signification apparaissent ainsi comme essentiels pour le bonheur à venir des futurs époux.

Le jour de la cérémonie du mariage juif

Le jour du mariage, les péchés des mariés sont pardonnés car commence pour eux une nouvelle vie à deux. De leur union sacrée naît une nouvelle âme par la fusion de leur âme respective. On considère que les jeunes mariés obtiennent un statut de roi et reine pendant au moins les sept jours qui suivent leur mariage. D’ailleurs, durant cette période, il leur est interdit d’accomplir quelque travail que ce soit et les proches en profitent pour leur rendre des services : ils habillent les mariés avant la cérémonie, ils invitent à manger les jeunes époux durant sept prochains jours, etc.

Le mariage juif casher est célébré sous le dais nuptial aussi appelé Houppa. Celui-ci représente le nouveau foyer créé à l’occasion de cette union. La cérémonie se déroule généralement de la manière suivante : le rabbin officie sous la Houppa et invite le marié à le rejoindre, ce dernier vient accompagné généralement de ses parents, puis c’est au tour de la mariée de se mettre en chemin. Elle s’arrête quelques mètres avant le dais nuptial et le marié descend lui mettre le voile sur le visage. Symboliquement le marié vérifie ainsi qu’il s’agit bien de sa femme. Il la recouvre lui-même pour en être certain. Il remonte ensuite sur la Houppa accompagné de sa future épouse.

La bénédiction nuptiale ainsi que la lecture de la ketouba, le contrat de mariage, rythment cette cérémonie. On prononce les sept bénédictions décrites dans les pages 7b et 8a de Kétouvote, puis vient le moment de la signature de la ketouba. Il ne restera plus qu’aux nouveaux mariés de briser le verre, en mémoire de la destruction du Temple. Le jeune couple peut alors commencer sa nouvelle vie sous les applaudissements et les « Mazel Tov » (Bonne chance), repris en chœur par les convives. Le Rabbin guidera la cérémonie jusqu’à ce que les jeunes mariés puissent s’isoler un instant avant de célébrer leur union avec tous les invités.

 Les petits plus pour un mariage juif cacher totalement réussi

Pour un mariage kasher réussi assurez-vous que votre traiteur respecte bien la Cacheroute et n’oubliez pas la taxe consistoriale.

Si le choix du traiteur doit bien évidemment se faire dans le respect des traditions juives, il ne faut cependant pas négliger la gourmandise et la qualité des plats proposés. Pour cela, n’hésitez pas à procéder à plusieurs dégustations. Une fois le traiteur choisi, il est préférable de le bloquer au moyen d’arrhes, dans le but de s’assurer ses services et de réduire ainsi la possibilité d’un désistement de dernière minute.

Comme pour tout mariage, le choix de la décoration est un élément à prendre en compte. Pour habiller et donner une âme à un tel événement la location de décoration de mariage peut s’avérer être une option très intéressante.

Enfin, n’hésitez pas à vous offrir les services d’un DJ ou d’un orchestre, en mesure de respecter la tradition des « Horots » pour une ambiance des plus festives.

Mazel Tov !